mercredi 10 février 2010

Biométrie et identification #1.0.0


A reporter faces the naked truth about full body airport scanners, ou quand le Washington Post (07/02/10) fait de la pub pour les marchands de rayons X, devenus très à la mode récemment. Et comment oserait-on parler d'invasion de la vie privée, alors que les contacts physiques sont inexistants?

NKM lance IDéNum, un certificat payant équivalant en gros à OpenID (libre, lui), en attendant... la carte d'identité électronique. Certains se félicitent, d'autres soulignent les risques de traçabilité accrue, joie des censeurs HADOPIesques (cf. par ex. Le Monde informatique, 02/02/10, ou Les Inrocks, 03-02-10). Peu indiquent que ces projets suivent celui du passeport biométrique, et que la nouvelle INES (du nom du projet rejeté en 2005, "identité nationale électronique sécurisée") sera sans doute elle aussi biométrique.

Un scanner cérébral portable? Le Pentagone expérimente de tels scanners afin d'identifier l'état psychologique de ses soldats en temps réel, et de détecter les signes annonciateurs d'un stress post-traumatique. La technologie militaire s'étendant souvent au civil, bientôt chacun aura son casque pour sonder son cerveau? A lire sur Wired (12/01/10).

Alès. Le Conseil général du Gard (PS) imite quelques-uns de ses homologues, en se déclarant contre l'usage des dispositifs biométriques de reconnaissance de la main dans les cantines scolaires (en l'espèce, au collège de Lédignan). Alors, la CNIL, dépassée par les politiques? Sur Midi libre (12/01/10).

Dead Man Gets Passport: un inspecteur du GAO (Government Accountability Office) a réussi à obtenir, aux Etats-Unis, quatre passeports biométriques sous de fausses identités, entre autres en prenant celle d'un homme mort depuis 1965. Ou la preuve par quatre que la technologie biométrique sert surtout à renforcer la sécurité... de SAGEM & cie. Sur Foreign Policy (déc.09).

Inde. Le gouvernement devrait délivrer les premières "cartes d'identité uniques" (UID), à puce, l'année prochaine. Celles-ci serviront surtout à identifier les récipiendiaires d'aides sociales, tandis qu'une base de donnée centralisée accompagne ce projet. L'Inde n'a pas de registre centralisé d'état-civil, alors autant investir dans le flicage ultra-moderne. Sur Infotech (5/11/09).


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